Sims (tiens j ais un losange vert au dessus de la tete)
Vivre avec ses semblables c est s accepter soi même.
En effet même si l on s étonne toujours de l ignominie et
de la perfidie dont l homme est capable, elles sont a la hauteur de celles qui
sont en nous.
Pour exemple les Sims.
Notre Avatar , cette création partant de notre besoin de
projeter a travers quelques pixels cet être caché en nous , reflets de nos
désirs les plus profonds , fantasme d un soi ne souffrant d aucune contrainte
morale, d aucun a priori. Nous permettant sans honte pour quelques heures de
changer de sexe. Et de faire souffrir ou d aimer ses contemporains numériques.
Cette vie parallèle ou l on expérimente bits après bits
jusqu’ ou nos vices pourrons être poussés a leurs paroxysmes sans sanctions.
L amour du bien matériel, de la possession d autrui a
travers de romances qui ne visent qu’à acquérir l autre et non plus a le
connaitre ou le comprendre. Nous otant de ce face à face avec l être humain,
annihilant cette obligation d’introspections ou de critique de soi, ayant nous
même créé de toute pièces l être intouchable.
Paradoxalement c est aussi a travers cette expérience
videoludique que l on progresse dans cette connaissance de soi, comme il n'est
plus besoin d'y refouler ses instincts, on se laisse aller a explorer nos
erreurs et nos travers.
Le gros problème c'est peu être ici que l'on assène un
concept un peu trop dur a comprendre ou a accepter, le mot humanité prend
tout son sens et révèle donc qu’il inclu dans sa définition, notre violence,
nos haines liees a la jalousie, et notre besoin d étendre notre pouvoir
sur l autre. Et non plus ces idées de bien et de justice auxquelles nous
nous raccrochons vainement. Nous menaçant de notre confiance aveugle dans le
fait que l homme peut vivre en harmonie avec ses semblables, terme acquiesçant
donc que les êtres avec lesquelles il doit s associer ou partager son air
peut être aussi vil que lui.
Le jeux vidéo toujours vu comme un jouet, un passe temps,
montre encore sa pertinence en démontrant qu’il est a l image de nos
fantasmes, et de nos inavouable travers, nous plaçant face a notre
humanité.
N.B. : Je vous invite a découvrir aussi le récent film Gamer , qui si il est très loin d être un chef d œuvre cinématographique m a aussi servie de référence pour cette article.